Prologis Park : le pari réussi de l’ouverture à la logistique
Paris, 7 mars 2017, lors d’une conférence de presse, Prologis Inc., leader mondial de l’immobilier logistique, et le SIZIAF annoncent leur partenariat ambitieux visant à développer un parc logistique de 167 000 m² dédié à la logistique équipé de quatre bâtiments intelligents de dernière génération. Sept ans plus tard, ce projet se finalise avec la construction du quatrième et dernier bâtiment.
Res’Hauts-de-France Business : première méta-communauté économique sur WuDo
Res’Hauts-de-France Business se positionne comme une initiative pionnière en fédérant les acteurs économiques de la région Hauts-de-France au sein d’une méta-communauté innovante. Utilisant la plateforme collaborative WuDo, cette communauté vise à dynamiser les échanges, accélérer les projets, et renforcer les synergies régionales pour un développement économique collectif et performant.
Avec Padel Campus Arena, le Padel s’épanouit dans les Hauts-de-France !
Depuis son ouverture il y a un an, l’installation sportive dédiée au Padel a su séduire aussi bien les passionnés de ce sport que les entreprises locales en quête d’activités ludiques et conviviales pour leurs employés. L’un des facteurs qui témoignent du succès grandissant du Padel Campus Arena est le taux d’occupation des terrains en soirée. En effet, il est désormais nécessaire de réserver plusieurs jours à l’avance pour pouvoir profiter d’un terrain après 16h30 !
De nombreuses entreprises du Parc telles que CREATIQUE, IRIS, ACC, ATLANTIC, HYROLINE et bien d’autres ont pris l’habitude de venir jouer pendant leur pause déjeuner. Outre l’attrait pour le jeu, les salariés profitent de la restauration proposée sur place, avec une cuisine concoctée à base de produits frais et de saison.
En tant qu’acteur du développement du Padel dans la région, le Padel Campus Arena a su attirer l’attention des organisateurs des championnats régionaux de Padel, au cours desquels les meilleurs joueurs de la région se sont affrontés pour décrocher leur place au championnat de France. Bientôt, du 20 au 22 octobre, c’est un tournoi P1500, l’un des plus importants tournois en France, qui se déroulera dans l’établissement. La compétition promet de réunir des joueurs de haut niveau et d’offrir du beau spectacle.
Au-delà de la compétition, le Padel Campus Arena se démarque également par ses offres de loisirs et de formation. Régulièrement, des séances de CROSS TRAINING encadrées par groupe de 8 personnes sont proposées à l’heure du déjeuner. Et, en septembre, le centre lancera son académie destinée aux débutants cherchant à s’initier au sport et aux joueurs confirmés souhaitant perfectionner leur « bandeja».
A noter, des cours pour les enfants sont déjà proposés, soit à l’année, soit en formule de 7 séances. Et même les tout-petits ont droit à leur moment de jeu avec un baby Padel spécialement conçu pour eux.
Par ailleurs, le groupe de Padel pour les femmes enregistre une progression continue avec des rassemblements spécifiques et de nombreuses animations prévues pour l’année à venir.
Première initiative d’entreprise dédiée au sport sur le Parc, le Padel Campus Arena connait donc un développement plus qu’encourageant. Ses dirigeants, Emilie et Romain Kowalczyk sont par ailleurs fiers de leur contribution au développement du Padel dans les hauts de France.
Plus d’informations sur notre facebook ou par mail PadelCampusArena@gmail.com
Passage de témoin au Réseau Entreprendre® Artois
Réseau Entreprendre® s’appuie sur la philosophie d’André Mulliez : « Pour créer des emplois, créons des employeurs ! ». L’association vise ainsi à soutenir les nouveaux dirigeants d’entreprise en renforçant leurs fonds propres via un prêt d’honneur personnel et un accompagnement dans la durée. Installé en Artois depuis 2000 et hébergé gracieusement par le SIZIAF, le réseau mobilise chefs d’entreprise bénévoles et partenaires pour soutenir les nouveaux entrepreneurs. Sylvie Pauchet, qui dirigeait l’association avec dynamisme depuis 2012, passera le relais à Fanny Lienart, le 31 juillet prochain. Rencontre avec la nouvelle directrice.
Quel est le rôle de la Directrice du Réseau Artois Entreprendre ?
On est une petite structure et une association, donc forcément, c’est un rôle de coordination multitâches : un rôle de représentation auprès des partenaires institutionnels, un rôle d’animation des chefs d’entreprise, membres adhérents de l’association, et enfin un rôle d’accompagnement des porteurs de projets (créateurs, repreneurs ou chefs d’entreprise en développement) puis des lauréats pendant 2 ans.
De quel nature est l’accompagnement des lauréats ?
Il est à la fois collectif et individuel. L’accompagnement collectif prend la forme d’un club qui va permettre aux lauréats de se retrouver entre pairs pour échanger tous les mois sur leurs problématiques… Ce sont eux qui construisent le club !
L’accompagnement individuel se traduit quant à lui par un « coaching » bienveillant réalisé par l’un des membres actifs de l’association. Chaque mois, le lauréat et son accompagnateur abordent la marche de l’entreprise de façon très concrète : résoudre un problème de recrutement, bâtir un de tableau de bord pertinent…
Dans ce cadre, mon rôle et celui de Donatienne qui, à mes côtés, joue un rôle important, est de s’assurer que la relation entre l’accompagnateur et le lauréat est bonne et constructive.
C’est là toute la magie du système : « l’important, c’est la personne ; le principe, c’est la gratuité et l’esprit, c’est la réciprocité ». Pour qu’il y ait gratuité, on se sert du conseil et de l’expérience des chefs d’entreprise aguerris qui vont conseiller gratuitement de jeunes chefs d’entreprise. Et ce qu’ils nous disent c’est qu’ils reçoivent souvent autant que ce qu’ils donnent !
Quel est le parcours professionnel qui vous a conduit à ce poste ?
Ingénieure de formation, j’ai débuté ma carrière dans le secteur bancaire où j’ai travaillé au service des entreprises du domaine agricole puis des TPE/PME. J’ai ensuite rejoint la CCI Grand Lille en tant que conseillère au développement des entreprises. Puis après une expérience de gestion d’entreprise en tant que salariée, j’ai œuvré au sein du réseau « France active ». J’y étais responsable du pôle TPE avec pour mission, la création/reprise entreprise et une intervention en garantie sur les prêts bancaires. France Active est proche du Réseau Entreprendre®.
Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler ?
La mission, les valeurs, … C’est aussi le bon moment dans ma vie et dans ma carrière. Après huit ans chez France Active, j’ai fait le tour d’un métier qui m’a beaucoup plu. C’est l’occasion de passer à une nouvelle taille d’entreprise, la PME voire l’ETI. De fait, pour être lauréat Réseau Entreprendre®, il faut que le business plan prévoit la création de 6 emplois sur les trois premières années. Le réseau accompagne donc des entreprises qui ont 20, 30, 100 parfois même près de 1 000 salariés…
Quels sont vos prochains défis ?
L’année 2023 est importante puisqu’elle correspond à un changement de président et de directrice mais aussi au souhait du conseil d’administration de développer fortement l’association et notamment, le nombre de membres. Pour ce faire, l’effectif va doubler.
L’idée est aussi que le réseau soit mieux représenté sur l’ensemble du territoire. Nous sommes fortement présents sur le Lensois et le Béthunois, un peu ailleurs en Artois ou dans le Ternois. Pour répondre à cette ambition, nous allons par exemple ouvrir des permanences à Arras. Cela aura très probablement un impact sur le nombre de lauréats.
Réseau Entreprendre® Artois, en chiffres
- 30 lauréat créateurs, repreneurs, développeurs en cours d’accompagnement
- 280 lauréats et 230 entreprises lauréates depuis 2000
- Plus de 3 500 emplois créés ou préservés
- Plus de 100 chefs d’entreprise engagés
- En moyenne 35 000 € prêtés par lauréat
Vous aussi, vous souhaitez devenir membre du réseau et accompagner des entreprises naissantes ? Déposez votre demande sur https://www.reseau-entreprendre.org/fr/sengager/formulaire-benevole/
Colissimo, prêt pour le rush de fin d’année
La Plateforme Colis de Douvrin traite 300/350 000 colis par jour et dessert tous les centres de distribution de la région Hauts-de-France. Le pic de fin d’année est estimé entre 650/700 000 colis sur la journée. La volumétrie est donc doublée.
« La première grosse vague est située entre le 11 et le 20 novembre », relate Gregory Chaussenot, Directeur du site depuis 6 mois. « Cela correspond au Single Day (fête des célibataires chinois, le 11 novembre) qui draine énormément de colis sur la sphère Alibaba, Wish, Shein puis au Black Friday. La seconde grosse vague a lieu entre le 5 et le 12 décembre. »
Pour assumer cet emballement de l’activité, l’entreprise étend ses plages horaires. En général, la plateforme fonctionne de 5h à 3h du matin. Pendant cette période critique, elle tourne 24h/24h. Si besoin, des ouvertures les dimanches peuvent encore être ajoutées. Avec l’aide de ses partenaires, agences d’intérim, le site est ainsi amené à doubler son effectif. De la même façon, côté transporteurs, l’intégralité des faisceaux est doublée en camions, voire triplée sur certaines destinations.
« Du fait de leur intensité, ces 6 semaines exceptionnelles se préparent six mois à l’avance si nous voulons être sereins le jour J. » précise Gregory Chaussenot. « Aujourd’hui, les organisations sont calibrées pour que tout se passe bien et nous sommes à l’abri des problèmes techniques. La machine de tri a été contrôlée pour l’occasion. Et de surcroît, pour cette fin d’année, son extension a été réalisée avec le développement d’un by-pass qui permet de créer un raccourci pour gagner environ 10% de capacitaire : de 32 000 colis à l’heure, nous devrions pouvoir monter à 36 000 par heure. Nous pouvons ainsi assurer que les clients pourront déposer leurs colis jusqu’au 21 décembre avec une garantie de livraison avant le 24 décembre. »
Entré dans le Groupe La Poste, il y a 12 ans, Gregory Chaussenot a passé 8 ans au contrôle de gestion avant de travailler pendant 3 ans sur le schéma directeur industriel. En 2015, le colis était alors en pleine croissance et les plateformes « nouvelle génération » comme celle de Douvrin étaient déjà en gestation. Gregory Chaussenot est ensuite passé sur le terrain : d’abord, en tant que Directeur de la plateforme de colis d’Erstein en Alsace puis du site de Roubaix. Depuis 6 mois, il dirige l’établissement de Douvrin tout en continuant à gérer Roubaix, de taille certes plus modeste (80 000 coli par jour). Etablissement très bien équipé (le Groupe La Poste y a investi 30 millions d’euros), la Plateforme de Douvrin bénéficie d’une activité intense et d’un climat social serein. Gregory Chaussenot se réjouit donc d’en être aujourd’hui le patron. Il ajoute : « La spécificité de la plateforme de Douvrin est sa puissance de frappe. Nous sommes considérés comme l’une des vitrines de Colissimo. Nos clients sont d’ailleurs demandeurs de visites que nous effectuons volontiers. Nous avons la chance d’avoir ce capacitaire adaptable qui est réellement un plus. Une autre différence notable ici par rapport aux plateformes historiques, c’est le travail en caisses mobiles et non plus en cages métalliques. Nous avons quasiment triplé notre capacité de transport à nombre de camions égal. Ce qui se traduit en gains RSE et empreinte carbone : nous avons divisé par 2 le CO2 par colis transporté et ça, c’est une vraie révolution ! »
Octobre Rose
Cette année, le SIZIAF se mobilise pour Octobre Rose en devenant point de collecte de T-Shirts en coton pour la confection de bonnets chimio via le challenge organisé par l’association « Mon Bonnet Rose » (www.monbonnetrose.fr)
Vous pouvez, si vous le désirez, nous déposer les T-Shirts de votre collecte au siège du SIZIAF, 64 Rue Marcel CABIDDU à DOUVRIN, avant le 1er Octobre 2002 aux heures d’ouverture : 8 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 17 h 30.
Nous vous remercions de votre aide.
Retour sur la réunion des chefs d’entreprise du Parc
Après avoir présenté les nouvelles entreprises ayant récemment élu domicile sur le Parc (SATN, dédié aux Travaux publics et privés ; ALMECO, spécialisée dans les technologies de l’air et de l’eau ; ARTELEC, centrée sur le contrôle et la régulation des systèmes de chauffage et de climatisation) et les nouvelles activités du Parc (un club de padel, PADEL CLUB ARENA et une brasserie, BRASSERIE DES 3 CLOCHERS), Johanne VITSE, Directrice du SIZIAF, a fait le point sur les implantations en cours. La construction du premier bloc d’ACC, Gigafactory des batteries, avance au rythme attendu. Les cloisons sont en en cours de pose. Et bonne nouvelle, le deuxième bloc est d’ores et déjà validé. Les travaux pour l’implantation du bâtiment d’HYDROLINE (700 m2), spécialisée dans le génie climatique et du 3ème bâtiment Prologis (près de 44 000 m2) vont démarrer. Deux autres projets sont dans les « starting-blocks » : le nouveau bâtiment de Bills DEROO / SIMASTOCK, prestataire logistique des industriels (30 000 m2) et la station DISTRY (Groupe SAMFI) d’avitaillement en hydrogène et en GNV et de rechargement rapide des batteries électriques.
Parallèlement à l’accompagnement de ces nouveaux arrivants, le SIZIAF poursuit les travaux d’aménagement prévus. C’est ainsi que la bande Ouest prend peu à peu forme : le giratoire ACC sera livré en octobre et les VRD seront finalisées au 1er semestre 2023. C’est le pôle de vie qui clôturera cet important chantier avec un achèvement prévu pour fin 2024. A noter : 7 parcelles de 9 000 à 20 000 m², viabilisées, sont d’ores et déjà disponibles à la vente.
D’autres zones du Parc évoluent. Après la rue de Varsovie, c’est au tour de la rue de Prague de faire l’objet d’une extension (cf article). Enfin, la création d’un quai fluvial a fait l’objet d’une étude d’opportunité. Il en ressort que 3 sociétés ont des potentiels importants pour l’utilisation du canal d’Aire sous une forme ou une autre : ACC, et VANHEEDE et ATLANTIC. Des points de vigilance ont cependant été mis en exergue : mariage difficile entre les containers et le vrac ; volumes de produits « dangereux » à stocker avec des produits qui ne se marient pas facilement entre eux, « port « industriel » avec une surface de quai et arrière-zone limitée. Une étude de faisabilité va suivre.
Au cours de cette réunion, Nicolas Mallarte, Responsable environnement du SIZIAF, a également eu l’occasion de présenter le label « Entreprises engagées pour la nature ». « Engagés pour la nature » est une initiative du ministère de la Transition écologique qui a pour objectif de faire émerger des engagements volontaires pour la biodiversité, reconnaître les plans d’action et leur donner de la visibilité, animer des communautés d’acteurs et de pratiques à travers « le club des engagés ». Outre son concours à préserver la planète, les avantages pratico-pratiques de la démarche sont de plusieurs ordres : anticiper la réglementation, améliorer son image, se positionner sur de nouveaux marchés et innover.
Enfin, des informations sur l’application Klaxit et le prochain e-salon du recrutement ont pu être délivrées (cf articles : Klaxit, une nouvelle solution de covoiturage et Du 19 septembre au 7 octobre 2022 : nouveau e-salon du recrutement !). La réunion s’est terminée par un temps de convivialité et d’échanges informels.
Le SIZIAF remercie RENTOKIL INITIAL pour son accueil. Implantée rue de Londres, l’agence Rentokil de Douvrin est dédiée à la location et l’entretien des vêtements de travail. Elle appartient à un groupe international (44 500 personnes dans le monde) qui prend en charge les problématiques quotidiennes des entreprises en matière de vêtements et linges professionnels, d’hygiène et de lutte contre les nuisibles.
Prolongement de la rue de Prague
La rue de Prague a été créée pour desservir le site logistique froid de Carrefour. A l’Est de cette voirie, le SIZIAF possède une parcelle de 12 ha à commercialiser. Pour donner suite aux demandes d’implantation correspondant à des projets industriels sur 2 à 5 ha, il a été décidé de créer un prolongement de la rue de Prague
Pour ce faire, des travaux sont en cours afin d’amener un certain nombre de réseaux le long de la rue de Prague mais aussi créer une nouvelle voirie de 175 mètres raccordée sur le giratoire. Les équipements anticipent la circulation de poids-lourds, de véhicules légers de cyclistes et de piétons en toute sécurité.
Bon à savoir ! Ouverture en septembre du « PADEL CAMPUS ARENA »
Au 415 rue d’Athènes, un complexe sportif dédié au Paddle ouvrira ses portes en septembre prochain avec :
- 5 terrains de Padel
- une salle de danse dédiée aux cours de différentes disciplines (zumba, yoga,..)
- un espace cross-fit accessible aux personnes qui, venant pour le Padel, souhaitent faire du renforcement musculaire ou des étirements
- un Club House avec un snacking ouvert à tous
Dérivé du tennis, du squash et du badminton, le Paddle se joue à 4 joueurs sur un court plus petit et encadré de murs et grillages. Venu du Mexique, ce nouveau sport offre des sensations incroyables. Des événements (tournois/nocturnes) seront organisés. Une application dédiée permettra bientôt de réserver les terrains.
Horaires d’ouvertures : les lundis, mercredis, jeudis, vendredis de 9h à 22h ; les mardis de 11h à 22h ; les week-ends de 9h à16h30
Facebook : https://www.facebook.com/PadelCampusArena
Investinartois
Le Parc des industries Artois Flandres s associe aux 3 agglos de Béthune Bruay, Hénin-Carvin, Lens Lievin et au Pôle métropolitain de pour lancer investinartois.fr, le site de promotion économique.
Première étape dans la communication à l égard des investisseurs, ce site permet de :
Valoriser les atouts du territoire : sa géographie, ses chiffres clés, ses filières, son art de vivre
Mettre en avant les témoignages d’investisseurs qui sont implantés chez nous
Proposer une offre d’implantation coordonnée de terrains et de bureaux
Les inviter à prendre contact avec les équipes dédiées.
D’autres étapes vont se mettre en place à partir de septembre 2022 pour développer une stratégie de promotion commune.
Almeco, à l’hôtel d’entreprises
Depuis le 25 Janvier, la société ALMECO a installé une antenne au sein de l’Hôtel d’entreprises, rue d’Oslo. Ludovic Pennel, Directeur, nous explique pourquoi. « Créée en 1974, notre entreprise ALMECO est spécialiste des ventilateurs industriels et des tours de refroidissement. Nous nous sommes diversifiés avec la création d’une société sœur PCA, dédiée au développement d’installations industrielles pour contrôler la pollution de l’air ou le traitement des eaux. Sociétés belges appartenant au groupe AXON, leur siège social est basé à Mouscron. Nous souhaitions avoir une antenne pour nous développer sur le marché français et plus particulièrement sur le marché nordiste. Proche de Lille et de Lens, le Parc des industries offre une localisation idéale pour ALMECO et PCA. Les bureaux installés à l’hôtel d’entreprises intègrent deux activités : un bureau commercial et un bureau d’études. Deux personnes ont pris possession des lieux pour démarrer. Une troisième personne les rejoindra très prochainement ; l’objectif étant d’accueillir 5 à 6 salariés à terme ». En savoir plus : axongroup.com
Gigafactory des batteries, les travaux de l’usine ACC sont lancés !
Après la remise à nu des terrains libérés par le compactage de Stellantis (ex PSA), le temps est maintenant venu de passer à la construction. Dès le début du mois de décembre, les travaux liés aux futurs réseaux ont été menés en parallèle de la fin des démolitions, notamment celle, très symbolique, de l’ancienne tour administrative. Bientôt, ces sont les nouveaux bâtiments qui vont sortir de terre…
Depuis l’annonce de l’implantation d’ACC sur le Parc des industries Artois Flandres, la tenue des délais de construction du site fait partie des enjeux majeurs. Les toutes premières pièces doivent sortir d’usine avant la fin 2023. L’année 2022 sera donc celle d’un immense chantier à mener tambour battant. En perspective : 1 an de travaux et 500 millions d’euros d’investissements ! Suite à appel d’offres, le début du chantier a été confié à Eiffage.
Telle que prévue à ce jour, la gigafactory des batteries sera composée de 3 blocs pour une capacité totale d’au moins 24 GWH. Le premier bloc sera opérationnel au second semestre 2023 et atteindra sa pleine capacité au dernier trimestre 2024. Les 2 blocs suivants verront le jour en 2025 pour le premier et en 2028, pour le second (estimation).
Cependant, avec l’accueil de Mercedes-Benz, entré pour un tiers des parts au capital d’ACC en septembre dernier, il est probable que les capacités de l’usine de Billy-Berclau soient accrues par rapport au projet initial. Avec ce nouveau partenaire, ACC annonce en effet que la capacité industrielle sera portée à « au moins » 120 GWhs de production de cellules en 2030 alors même que la capacité initiale de l’usine de Billy-Berclau et de celle de Kaiserlautern, en Allemagne, ne représentent à elles deux que 48 GWh (production de batteries pour 1 million de voitures par an).
Bon point : le site industriel d’ACC sur le Parc des industries Artois Flandres s’étend sur 34 hectares et peut accueillir cette augmentation de puissance.
Suite à l’arrivée de Mercédès, le projet global d’ACC passe des 5 milliards d’euros initialement prévus à 7 milliards d’euros d’investissement. Il intègre un centre de recherche et développement à Bruges, près de Bordeaux, inauguré en septembre dernier, une usine pilote à Nersac, près d’Angoulême et les 2 Gigafactory de Billy-Berclau et de Kaiserlautern. Une troisième Gigafactory ACC est envisagée en Europe.
Le renouveau de la bande Ouest… c’est maintenant !
Sur le Parc des industries Artois Flandres, la « bande Ouest », long terrain de 24 hectares situés le long de la RN 47, aux portes d’ACC, future Gigafactory des batteries, est en cours de réaménagement pour accueillir un écosystème d’entreprises innovantes en lien avec la mobilité électrique mais aussi un tout nouveau « pôle de vie ».
L’avancement du projet de Gigafactory et celui du réaménagement de la « bande ouest » sont étroitement liés. ACC veut mettre en service son usine de batteries fin 2023 or c’est la bande Ouest qui permet de viabiliser le tout…Les travaux d’aménagement de la bande Ouest, dont le plan a été arrêté à l’été 2021, ont commencé et se dérouleront en escaliers jusque fin 2023. Le tout premier chantier réalisé a consisté à rendre chacune des parcelles indépendantes en termes de réseaux. Celui des voiries suit…
L’aménagement de la bande Ouest permet de développer 10 ha de terrains viabilisés dédiés à de nouvelles entités industrielles ou de service. 6 parcelles de 1 à 2 ha sont déjà prêtes à être commercialisées. L’objectif : accueillir des entreprises s’inscrivant dans une logique d’industrie du futur
Les travaux sont conduits de manière à protéger l’environnement. Ainsi, tous les matériaux minéraux issus des démolitions des parkings, de la tour administrative et des locaux sociaux de PSA Douvrin ont été conservés et réutilisés pour combler les tranchées effectuées (réseaux, préparation des voiries). Le recyclage de ces matériaux permet d’éviter toutes les émissions qu’engendrent les camions qui fournissent les chantiers en minéraux de ce type. C’est une économie circulaire dont le SIZIAF est fier.
Plus globalement, le SIZIAF souhaite que le projet d’aménagement de la bande Ouest réponde à ses objectifs de haute qualité environnementale et notamment aux objectifs d’amélioration durable du cadre de vie des usagers : architecture, paysage, mobilité douce, biodiversité…
L’éclairage de la bande Ouest sera ainsi réalisé grâce à des lampadaires autonomes alimentés par des sources d’énergies renouvelables qui nécessitent aucune connexion au réseau de distribution d’électricité.
Enfin les aménagements paysagers seront réfléchis afin de préserver la biodiversité actuelle et future du parc : clôtures surélevées pour laisser passer la petite faune, trottoirs facilitant le déplacement des hérissons, parcours paysager humide continu…
Le SIZIAF renouvelle sa confiance à Veolia
Le contrat de Veolia, délégataire de service public en eau potable du SIZIAF, se terminait fin décembre 2021. À la suite d’un appel d’offres disputé, il est renouvelé pour 5 ans et permet de maintenir un prix bas et maitrisé.
Géré par Veolia, le contrat de DSP, Délégation de Service Public en eau potable, était un contrat de 10 ans qui se terminait au 31 décembre 2021. Il permettait de desservir les 87 entreprises abonnées soit 227 000m3 vendus pour l’année 2020 via une installation de production d’une capacité de 1 300m3 par jour, un réservoir sur tour d’une capacité de 1 500m3 et un réseau de 12 kilomètres (canalisations et branchements).
Lors d’une délibération en mars 2021, le SIZIAF a choisi de poursuivre la gestion du service de l’eau potable par une DSP. La consultation fut lancée en juillet dernier et deux offres donc été jugées recevables car répondant aux critères du cahier des charges : même qualité de service, maintien du prix de l’eau, maintien d’un rendement du réseau supérieur à 90%, bon renouvellement des équipements techniques, réponse aux besoins des industriels , mise en place de compteurs équipés de télérelève avec système interopérable, accès du SIZIAF à un SIG à jour avec la géolocalisation des branchements, prise en charge de l’entretien des poteaux incendie et des analyses de surveillance de la nappe.
Les deux entreprises qui concourraient ont démontré leur maîtrise des métiers de l’exploitation d’un service d’eau potable, une bonne compréhension de la mission ainsi que des enjeux spécifiques du service d’eau potable du SIZIAF. Cependant, l’offre de Véolia a été préférée car sa structure tarifaire permettait de maintenir un prix bas et maitrisé et ce notamment, en optimisant le tarif de la part variable par rapport au montant des abonnements.
A noter, le SIZIAF a choisi de réduire la durée du contrat avec la DSP et de signer un contrat pour 5 ans.
Prologis Parc se dote d’un nouveau bâtiment
Le 7 mars 2017, Prologis Inc., leader international en immobilier logistique, et le SIZIAF annonçaient leur volonté de développer un parc logistique de 45 ha composé de quatre bâtiments intelligents de dernière génération. Deux sont déjà en activité. Un troisième sortira de terre en 2022.
L’histoire de Prologis Park est celle d’un recyclage foncier qui a permis un nouveau départ… Rappelons-nous, le site de l’usine Filartois, dédié, avant sa fermeture, à la production de fibres synthétiques pour tapis et moquettes, attendait depuis plus de 6 ans un nouvel acquéreur quand le SIZIAF a décidé de mettre fin à cette friche industrielle. Avec le concours de l’EPF, le bâtiment a pu être démoli et a ainsi laissé place à une vaste parcelle de 45 ha. Très vite, Prologis se saisit de l’opportunité de bénéficier de ses disponibilités foncières idéalement situées et lui permettant de développer juqu’à 4 bâtiments de 24 000 à 100 000 m2. Il convient avec le SIZIAF que l’ensemble du site répondra plus particulièrement aux problématiques de la grande distribution, des grands industriels et du e-commerce ayant des projets à valeur ajoutée permettant de développer l’emploi. Le ratio est fixé à 20 emplois par hectares vendus.
Très vite, deux sites sont créés et… loués : dans le premier de 26 000 m2, s’installe une plateforme Colissimo et dans le second de 70 000 m2, Geodis. En 2022, c’est la construction d’un troisième bâtiment de 44 729 m² en blanc qui démarrera pour une livraison en 2023. Il comprendra 7 cellules de 6.000m² environ à usage de stockage, 2 plots bureaux/locaux sociaux, 2 accès de plein pied et un poste de garde. Les surfaces à louer pourront être dédiées à tout type d’activité et tout type de besoin (et non pas uniquement logistique). Comme ces prédécesseurs, le bâtiment se veut intelligent répondant ainsi à la stratégie de Prologis de mettre le développement durable et l’innovation au centre de son offre.
Ce nouveau projet est né du constat qu’il n’y a plus aucun bâtiment blanc disponible à la location sur un grand territoire qui s’étend de Lille à Arras alors même que certaines entreprises n’ont pas le temps nécessaire pour prévoir une construction.
L’arrivée d’ACC va créer également de nouveaux besoins et l’arrivée de sous-traitants qui devront très rapidement trouver une solution immobilière.
Une large palette d’autorisations ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) a d’ores et déjà été obtenue par Prologis pour permettre aux entreprises de gagner du temps dans leurs démarches d’implantation.
L’écopâturage se poursuit sur le Parc
Artois-Flandres accueille sur plusieurs parcelles des occupants bien particuliers… Ce sont des ânes, des moutons ou encore des chèvres.
Activité ancestrale, abandonnée au profit des techniques mécaniques et phytosanitaires, l’entretien des espaces verts par l’écopâturage est positif pour l’environnement. Il favorise la biodiversité
et enrichit les sols, réduit l’impact environnemental de l’entretien (pas de déchet, pas de gaz d’échappement, pas de traitement phytosanitaire) et limite le développement, voire permet d’éradiquer
les plantes invasives (renouée du Japon, Buddleia…). Il a aussi l’avantage de réduire la pollution sonore.
Après lui avoir dédié cinq parcelles en 2020, le Siziaf a choisi d’étendre l’écopâturage à deux terrains supplémentaires. « Le choix de la race de l’animal et le nombre de têtes se fera en fonction de la végétation, de la surface et du dénivelé du terrain. » explique Paul Vanquickenborne de Paturéco, prestataire du SIZIAF.
L’écopâturage, c’est aussi un plaisir pour les riverains qui peuvent venir découvrir des herbivores parfois rares. Paturéco s’engage en effet dans la préservation et la conservation de races en voie d’extinction (races à petits effectifs comme le mouton solognot, le mouton d’Ouessant, la chèvre des fossés ou les ânes du Cotentin). Un objectif de ballade sympathique avec la promesse de la présence apaisante et conviviale des animaux !
France Relance : l’opportunité de se réinventer
Depuis 9 mois, le gouvernement est mobilisé pour protéger le pays et son industrie des conséquences économiques de la crise de la Covid-19. Fin juillet, il a ainsi été décidé de mobiliser 470 milliards d’euros dans le cadre d’un plan de soutien destiné aux très petites entreprises et indépendants. Début septembre, c’est pour les entreprises de taille intermédiaire que le Premier ministre a présenté le plan « France Relance », visant à bâtir la France de 2030.
Avec ce plan, l’état mobilise avec l’aide de l’Europe près de 100 milliards d’euros pour permettre à notre pays de se positionner sur des secteurs d’avenir et recréer de la valeur sur le territoire national.
Le plan vise à promouvoir une relance verte, à relocaliser des activités dans les territoires mais aussi à soutenir l’innovation, investir des marchés-clés et préparer l’industrie du futur. Il affiche également un soutien appuyé aux secteurs structurants que sont l’automobile, l’aéronautique, le bâtiment, l’agroalimentaire, ou encore l’industrie de l’habillement (textiles, chaussures et accessoires).
Une nouvelle départementale le long du Parc
Ce projet, porté par le Conseil Départemental du Pas-de-Calais, s’inscrit dans le schéma de desserte des Weppes, pour offrir un déplacement de qualité dans la zone densément peuplée se trouvant entre Lille, le Bassin Minier et les axes structurants A1-RN 47. La réalisation de cette portion permettra aussi de faciliter l’accès aux entreprises situées à l’Est du Parc.
Le tracé de la RD163 se situe entre le Parc des industries et la zone urbaine de Billy-Berclau. Il permet de capter le trafic de transit des communes et de marquer la frontière entre le Parc et la zone résidentielle. La voirie va relier les deux giratoires déjà créés par le Département au niveau de PSA Douvrin et de l’Avenue de Sofia.
La chaussée sera accompagnée d’une voie douce et d’une butte paysagère à l’Est, qui servira d’écran visuel et phonique entre la départementale et les zones résidentielles. Plus de 23 000 plantations d’essences locales (cerisier, poirier, pommier, massifs floraux…) vont être plantées pour assurer la continuité de la démarche environnementale et écologique.
Les travaux devraient être achevés pour la fin du mois d’octobre 2020.
Des ânes, des moutons, des boucs envahissent le Parc
La société Paturéco, spécialisée dans l’entretien écologique d’espaces verts, a mis à disposition ces animaux qui permettent de se passer des travaux de tonte sur près de 7,5 hectares. L’objectif de ces écopâturages est multiple : proposer une gestion plus vertueuse, occuper les parcelles vides et les entretenir jusqu’à ce qu’un projet industriel s’implante, et enfin lutter contre des espèces invasives comme « la renouée du Japon ».
Ces nouveaux occupants vont apporter une nouvelle attractivité au Parc des industries et vont inciter encore davantage les riverains et les familles à se promener dans le Parc. L’expérience se tient sur 5 parcelles : à proximité du bâtiment Regain, d’Eurocap et du Colibri.
André KUCHCINSKI : Nouveau Président
Le 9 Septembre dernier, le Comité Syndical su SIZIAF s’est réuni au siège du SIZIAF pour élire son nouveau Président. Daniel DELCROIX, Président sortant, a été salué pour la qualité du travail accompli au fil de ses 16 années de Présidence.
André KUCHCINSKI a souhaité reprendre le flambeau et a été élu à la majorité. Dix Vices Présidents l’accompagneront dans ses fonctions. André KUCHCINSKI, Maire d’Hulluch, Vice-Président de la Communauté d’agglomération de Lens Liévin a été Vice-Président du SIZIAF depuis 2008.
Il connait parfaitement les dossiers importants et notamment celui de la gigafactory des batteries, fabuleux projet qui va permettre une nouvelle phase de développement du Parc en s’inscrivant pleinement dans l’industrie du futur.
Le Parc « reconnu » site industriel clés en main
Après avoir reçu en juillet 2019 le label « Territoire d’industrie », le Parc vient d’être reconnu « Site industriel clés en main ». Alors même que, depuis 15 ans, la France est le leader des pays européens en matière d’accueil d’investissements internationaux dans le domaine de l’industrie, le gouvernement a voulu renforcer l’attractivité du pays avec cette nouvelle appellation. Les sites identifiés « clés en mains » ont également vocation à devenir des « vitrines » de la volonté politique de relocaliser l’activité industrielle en France. Avec la confirmation de l’arrivée d’ACC, gigafactory des batteries, le Parc en est un bon exemple !
L’objectif affiché est donc de répondre de façon efficace aux besoins des investisseurs, notamment internationaux, dans des délais compétitifs. En effet, les porteurs de projets étrangers sont peu habitués aux démarches administratives françaises et ils sont parfois refroidis par les délais importants engendrés. Pour cela, l’accélération des procédures obligatoires préalables à une implantation industrielle est une priorité. La levée des contraintes procédurales leur offre une production et un retour sur investissement plus rapides.
Des temps d’instruction divisés par trois ou quatre
Caractérisés par des disponibilités foncières sur lesquelles les études d’archéologie préventive, d’environnement et de biodiversité ainsi que les viabilisations ont déjà réalisé. Les soixante-dix-huit sites industriels classés « clés en main » permettent aux entreprises de bénéficier d’un permis de construire en trois mois. Cela correspond à des temps d’instructions de dossier divisés par trois ou par quatre selon Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée à l’Industrie.
Cette distinction est une véritable reconnaissance pour le SIZIAF qui a adopté son Système de Management Environnemental pour, entre autres, pouvoir répondre à ce type de défis.
DES BATRACIENS SUR LE PARC
Depuis plusieurs années, les équipes du CPIE Chaîne des Terrils réalisent des opérations de comptage et recensement des espèces végétales et animales.
La mise en place de ce partenariat en 2015, a permis la réalisation de plusieurs inventaire amphibiens sur l’ensemble des zones humides publics tels que le bassin du Parc tertiaire et de l’étang de pêche. Pour cette année, en plus de ces zones, des opérations ont été menées sur les mares de l’entreprise DV Group et la noue de la rue de Prague.
Ces inventaires ont mis en évidence la présence de quatre espèces relativement courantes en région et toutes protégées à l’échelle nationale : le Crapaud commun (Bufo bufo), le Triton ponctué (Lissotriton vulgaire), la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus) et la Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus).
Les résultats complets de la campagne 2020 seront connus dans les semaines à venir.
ACC : LE PROJET SE PRÉCISE
Même si PSA n’a toujours pas fait d’annonces officielles concernant le projet d’implantation d’une usine de fabrication de batteries sur son site de Douvrin, tous les signaux sont passés au vert, après l’annonce du plan de relance du secteur automobile. Le Président de la République Emmanuel Macron souhaite que la France produise sur le territoire national des véhicules plus propres, il veut aussi que la France devienne autonome dans la production de batteries. L’État va pour cela débloquer plusieurs milliards d’euros et créer les conditions nécessaires au redéveloppement de la filière automobile.
« Le projet ACC (Automotive Cell Company) est donc au cœur du plan de relance annoncé par Emmanuel Macron, il y a quelques semaines », se félicite Johanne Vitse directrice du Siziaf.
Depuis plusieurs mois, les services du Siziaf imaginent la reconfiguration du site de PSA Douvrin. Pour mener à bien ce dossier, ils sont en relation directe avec les services de PSA. Sur place, tout s’aligne parfaitement, PSA Douvrin a libéré 35 hectares dans le secteur sud en fin d’année 2019. C’est justement le foncier dont a besoin le projet ACC pour s’établir à Douvrin et produire des batteries à la pointe de la technologie.
Dès lors, il ne reste plus qu’à attendre les annonces officielles de PSA qui a de son côté également déjà bien avancé sur ce dossier. Sur place, tout sera fait pour créer les conditions idéales à l’accueil d’ACC, avec notamment de nouveaux accès et réseaux.
EARTHMINDED, HÉROS DU QUOTIDIEN PENDANT LA CRISE
La société Earthminded, installée sur le Parc depuis 1998 est spécialisée dans le nettoyage et la valorisation d’emballages industriels plastiques. Elle fait partie de ces entreprises qui ont continué à travailler pendant toute la durée de la crise sanitaire. Earthminded est en effet un acteur essentiel des secteurs clés tels que la santé et l’agroalimentaire et devait continuer à approvisionner ses clients afin qu’ils puissent agir pendant les deux mois de confinement.
Durant cette période, son partenariat avec ANIOS (industrie pharmaceutique) a pris tout son sens. Cette réussite est aussi liée à l’anticipation, en effet, dès le 2 mars, bien avant le début du confinement, l’entreprise avait su réorganiser sa façon de travailler : nettoyage des parties communes à chaque changement de poste, modification des horaires pour éviter que les salariés ne se croisent. Les parties communes ont été nettoyées à chaque changement de poste. Les postes de travail ont quant à eux été adaptés pour permettre la distanciation sociale.
Le 14 avril, tous les salariés ont reçu des masques et du gel hydroalcoolique afin qu’ils puissent se protéger
S’INSTALLER DANS EUROCAP UNE RÉELLE OPPORTUNITÉ
MV2 Solutions est le tout premier locataire du deuxième bâtiment Eurocap. La société spécialisée dans l’agencement des lieux de vente a emménagé sur le Parc au début de l’année 2020. « Nous cherchions un local pour nous développer. Nous avons saisi une opportunité en louant une cellule de 320 mètres carrés du bâtiment Eurocap. Notre local est composé d’une zone de bureau et d’un atelier de production que nous avons pu aménager en fonction de nos besoins. Le bâtiment Eurocap est entièrement neuf, il a été construit selon les dernières normes en vigueur et offre un cadre de vie réellement agréable. Il est par ailleurs idéalement situé au cœur de notre zone de développement. Les relations avec le groupe BECI sont quant à elles vraiment idéales, le promoteur est à notre écoute. », résume Mathilde Vuylsteker.
Ce sont déjà 4 sociétés qui ont jeté leur dévolu sur Eurocap : LECES, Jet Fighter Experience, société créatrice de simulateurs de vol, RL Isolation & Ventilation, spécialisée dans les travaux d’isolation et MV2 Solutions.
PLUSIEURS PISTES POUR REQUALIFIER LES TERRAINS DE PSA DOUVRIN
PSA Douvrin est depuis plusieurs années entré dans une phase de compactage de ses installations. En tant qu’aménageur du Parc, le Siziaf s’est engagé à accompagner la libération du foncier avec un projet de requalification, afin de transformer les terrains vacants pour attirer de nouvelles activités. Ainsi, les premiers terrains libérés ont rapidement été transformés et accueillent Atlantic en 2014 et Bils Deroo en 2017.
Fin 2019, l’activité de PSA Douvrin s’est arrêtée dans le secteur Sud, « Parallèlement, PSA nous a annoncé travailler sur le projet ACC. Ce qui a eu pour conséquence de stopper nos discussions pour l’acquisition de ces terrains », confie Arnaud Lecourieux, directeur adjoint du Siziaf, chef du projet.
Par contre, cette annonce n’a en rien modifié la nécessité pour le Siziaf de requalifier le foncier, de retravailler la voirie et les réseaux des espaces déjà cédés. « En novembre 2019, nous avons donc lancé une mission de maîtrise d’œuvre, qui prend la forme d’un accord-cadre pour une durée de huit ans. » Une durée de marché public doublée par rapport à ce qui se fait normalement, mais qui se justifie par à la complexité du dossier et « la nécessité d’avoir une cohérence d’ensemble sur le foncier sur lequel nous étions susceptibles d’intervenir, mais aussi par le fait que les libérations de foncier pouvaient être progressives et espacées de plusieurs années ».
Priorité à la bande Ouest. La procédure d’appel à concurrence a été menée pendant tout l’hiver pour aboutir fin mars, à un groupement de maîtrise d’œuvre composée de l’atelier EGIS ville et transport (VRD aménagement et technique routière), de l’atelier KVDS (architecte urbaniste et paysage) et Auddicé environnement et biodiversité , un bureau d’études environnement. Un premier marché subséquent a été notifié à EGIS début avril pour la bande Ouest. Le groupement, de maîtrise d’œuvre est d’ores et déjà en train de travailler sur plusieurs pistes de réaménagement de ce foncier.
Le Siziaf a fixé comme objectif de créer sur cette bande Ouest de nouveaux espaces dédiés au développement économique avec un pôle de vie au cœur du Parc, mais aussi de transformer l’ancienne voie d’accès privée en un nouvel axe public structurant, de créer des voies douces ainsi que des espaces verts.
LES ENTREPRISES DU PARC À L’HEURE DU DÉFI DE LA REPRISE
Pas question d’être défaitiste et de baisser les bras, les entreprises du Parc sont dans les starting-blocks et prêtes à mettre les bouchées doubles pour compenser les pertes liées à la période de confinement.
Certaines entreprises s’étaient complètement arrêtés, d’autres ont mis tout ou partie de leurs salariés au chômage partiel et d’autres encore ont adopté le télétravail. Une proportion non négligeable d’entreprises tous secteurs d’activités confondus ne se sont pas arrêtées, pour assurer une continuité de service ou tout simplement honorer des commandes. Ce fut le cas notamment des différentes plateformes logistiques du Parc, celle de Carrefour en premier lieu qui assure quotidiennement l’approvisionnement en produits frais des magasins de l’enseigne. Mais également de la plateforme colissimo qui a continué ses missions de tri et distribution de colis.
Une situation quasiment similaire chez le fabricant de fenêtres Proferm. La reprise d’activité s’est effectuée progressivement depuis le 14 avril, l’entreprise a imaginé un plan de redémarrage, avec le respect des gestes barrières, la prise de température avant d’entrer sur le site de production. « Après une petite période de flottement, le volume d’affaires est redevenu normal, l’atelier de fabrication tourne à plein régime », confirme le service communication du groupe.
Les petites entreprises installées sur le Parc ont réussi à plutôt bien gérer la période délicate. Elles sont plus flexibles et donc beaucoup plus agiles face à des situations complexes. Alurol, fabricant de volets en aluminium et d’accessoires autour de la fenêtre, est ainsi restée mobilisée pendant le confinement et a su tirer profit de la situation en récupérant quelques marchés.
Des secteurs en difficulté.
Ce n’est un secret pour personne, les médias en parlent déjà depuis plusieurs semaines, les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique sont en difficulté. L’arrêt complet de l’activité de vente des véhicules pendant le confinement a eu des répercussions immédiates sur toute la filière et ses sous-traitants. Ainsi, PSA Douvrin a été lourdement impacté par la crise sanitaire.
Même constat, pour le secteur de l’aéronautique qui a été encore plus durement touché et qui attend avec impatience un plan de relance pour sortir la tête de l’eau. « Nous ne pouvions pas nous permettre de nous arrêter complètement, nous avions plusieurs grosses commandes à honorer », explique Bruno Galio, directeur d’Aquarèse, sous-traitant de l’aéronautique.
Si les salariés du bureau d’études et les administratifs ont été mis en télétravail, 30 % des salariés ont été mobilisés dans l’atelier de production, les machines ont tourné pendant les deux mois. « Aujourd’hui, la situation est plus critique et nous attendons avec impatience un plan de relance de la filière aéronautique pour enregistrer de nouvelles commandes et relancer notre activité ». Aquarèse qui vient de faire des investissements importants se retrouve donc dans une situation délicate. Pour autant, Bruno Galio travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions et relancer l’activité, notamment dans l’industrie générale et sur son deuxième secteur d’activité qui est la construction de machines spéciales.
Le Siziaf est resté mobilisé
« Dans les services du Siziaf, l’activité ne s’est pas arrêtée, nous nous sommes mobilisés pendant toute la période de confinement. Par contre, nous avons eu l’impression que le temps s’était arrêté. Nous étions beaucoup moins sollicités. Nous ressortons donc de cette période de confinement satisfaits d’avoir pu bien avancer sur les dossiers structurants, comme celui d’ACC. Nous sommes aujourd’hui, prêts à parer à toute éventualité, et avons hâte de voir certains projets se concrétiser », précise Johanne Vitse, la directrice du Siziaf.
L’innovation industrielle en discussion chez Atlantic
Dans le cadre de la labellisation Territoire d’industrie, la CABBALR, Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay Artois Lys-Romane, a une mission d’animation. « Nous avons mené une réflexion avec Lenze, la première entreprise du territoire a avoir été labellisée et avons imaginé un programme de réunions et de thématiques », indique Jérôme Brossier, directeur du développement économique au sein de la CABBALR. Suite à une première réunion organisée en 2019 sur la zone industrielle de Ruitz, trois rencontres ont ainsi été décidées pour l’année 2020. « En lien avec les industriels, nous devons présenter un plan d’actions suivant les quatre axes d’intervention définis par l’État : recruter, innover, attirer, simplifier ». Le programme doit obligatoirement être animé par un binôme élu-industrie, qui représente le territoire aux instances régionales et nationales. C’est logiquement Pierre Moreau, vice-président au développement économique de la CABBALR qui assure cette fonction aux côtés de Francis Koop, directeur du site Lenze de Ruitz. C’est la première entreprise du département à avoir obtenu le label national « vitrine industrie du futur ». Label visant à saluer les efforts déployés pour faire évoluer le site vers l’industrie de demain. Le programme 2020 a donc été lancé par une première rencontre dans les locaux d’Atlantic à Billy-Berclau. Le sujet de la maintenance 4.0 était à l’ordre du jour avec des exemples concrets et des retours d’expériences, notamment celui de DV Group, spécialiste en la matière. La rencontre s’est terminée par la visite du site Atlantic, l’une des vitrines technologiques du Parc des industries Artois-Flandres.
COVID-19, Le SIZIAF reste mobilisé
Les mesures annoncées par le gouvernement en réponse à la crise du Coronavirus (Covid-19) ont conduit le SIZIAF à adapter son organisation. Toutes les dispositions nécessaires ont malgré tout été prises pour assurer, la continuité de l’essentiel de nos services, tout en respectant les mesures demandées. Hormis deux personnes qui assurent une présence au siège pour répondre aux éventuelles urgences sur le Parc, l’équipe du SIZIAF est en télétravail. Tous les collaborateurs restent joignables par mail ou par téléphone. Véolia assure la continuité des services de l’eau et de l’assainissement. Le service de surveillance la nuit et les week-ends est maintenu par la société Luxant. L’entretien des espaces verts comme l’ensemble des chantiers en cours sur les espaces publics sont suspendus.
Le SIZIAF labellisé territoire engagé pour la nature
La bonne nouvelle est tombée en ce début d’année 2020, le Syndicat Mixte du Parc des industries Artois-Flandres est l’une des quatre premières collectivités des Hauts-de-France à avoir obtenu le label « Territoire engagé pour la nature ». Ce label est une initiative visant à faire émerger, accompagner et reconnaître des plans d’action en faveur de la biodiversité portée par des collectivités. Il reconnaît l’engagement des collectivités qui formalisent un plan d’action sur les trois prochaines années. Pour le SIZIAF, le label est l’aboutissement de tout le travail réalisé dans le cadre du programme d’action environnemental mis en place au sein du Parc depuis de nombreuses années. Le Parc est certifié ISO 14001 depuis 2004, la gestion différenciée a quant à elle été mise en place en 2006. Depuis 16 ans, l’équipe du Parc met tout en œuvre pour améliorer le cadre de vie des salariés et recréer des espaces naturels. À noter, les entreprises peuvent désormais prétendre à ce label
Quand l’art s’invite dans les entreprises du Parc
L’art est plus qu’esthétique, il a un impact physiologique positif et puissant sur le cerveau. Il est utilisé dans les programmes de soins de santé du monde entier pour aider à réduire la tension artérielle tout en améliorant la concentration sur les lieux de travail. L’introduction de l’art sur le lieu de travail est un moyen d’améliorer le bien-être de son équipe et de son organisation. Certaines entreprises du parc ont fait le choix de faire entrer l’art dans leurs bureaux, dans leurs ateliers. L’année dernière, l’opération Odyssée organisée pour fêter les dix ans d’Euralens avait ouvert la voie à la diffusion d’œuvres sur le territoire. Deux belles photographies ont ainsi été accrochées dans le hall du SIZIAF. Elles y sont encore et tout porte à croire qu’elles y resteront. À cette même occasion, l’agence Audace a conclu un accord avec la Maison de l’Art et de la Communication (MAC) de Sallaumines. Plusieurs œuvres, régulièrement renouvelées, sont exposées dans l’entrée de l’agence. Chaque accrochage fait l’objet par la MAC d’une médiation culturelle auprès des salariés. Enfin Aquarèse, lors de son inauguration, a raconté son partenariat avec la plasticienne, Véronica Barcelona, qui a conçu spécialement pour l’entreprise, une sculpture désormais mise à l’honneur à l’entrée de la société.
Bon à savoir ! La MAC s’est depuis 40 ans constitué un fonds local d’art contemporain constitué d’un peu plus de 1 000 pièces (peintures, estampes, photographies), dont plus de 700 sont des œuvres uniques. À découvrir
Rencontre des chefs d’entreprise
Régulièrement, les dirigeants des entreprises implantées sur le Parc des industries Artois-Flandres sont conviés à une réunion d’échanges. Objectif, faire en sorte qu’ils se connaissent mieux, qu’ils nouent des relations d’affaires de proximité et les tenir informés sur les projets et développement du Parc.
La dernière réunion a eu lieu le 10 décembre.
Après une introduction dans la bonne humeur avec une activité de « Icebreaking » offerte par la start-up MOHA, les équipes du SIZIAF ont présenté les actualités du Parc et dévoilé son nouveau logo, ainsi que les axes du plan de communication qui sera déployé dans les mois à venir. L’ancien papillon imaginé en 2005 laisse place à un logo plus moderne et épuré, créé par Audace.
Utilisé à partir du début de l’année 2020, le logo sera progressivement apposé sur les totems, plaques de rue et autres documents du Parc.
Parc des industries ARTOIS-FLANDRES – 50 ANS ET DE NOUVEAUX ATOUTS
Imaginée en 2005, la précédente identité visuelle avait donné naissance au papillon qui laissait apparaître les deux grands axes routiers et le foncier disponible. « À l’époque, nous avions mis en oeuvre un programme d’actions et sommes passés d’une zone d’activité à un Parc aux multiples services et au cadre verdoyant », précise Johanne Vitse, directrice. Après 15 années, la charte graphique avait besoin d’être rajeunie, dynamisée, mise en cohérence avec l’ambition actuelle du Parc. Le Siziaf a profité de la refonte du marché communication pour réécrire son cahier des charges. « C’est l’agence Audace, un acteur installé sur le Parc qui a été retenu. L’agence a fait un diagnostic complet et une série de préconisations, dont la modernisation de notre logo ». La nouvelle identité sera peu à peu mise en place sur l’ensemble des supports de communication du Parc et sera progressivement apposée sur la signalétique urbaine. ■
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LE PARC SE RÉINVENTE AU SUD DE PROLOGIS PARK
C’est une des exigences qui a prévalu à la création du Parc des Industries Artois Flandres : isoler la zone d’activité des habitations par le biais de zones naturelles. Des buttes végétalisées et un cheminement piéton vont donc être créés au sud de Prologis Park.
Deux bâtiments du Prologis Park étant achevé, les travaux d’aménagements paysagers liés aux exigences du Parc vont pouvoir être lancés et s’étaleront jusqu’au début de l’année 2020. « Il existe déjà plusieurs buttes sur le Parc. Elles ont été construites pour réduire l’impact visuel des industries qui se trouvent sur le Parc et limiter la propagation du bruit », précise Arnaud Lecourieux, directeur adjoint du SIZIAF.
Au Sud du Prologis Park, ce n’est pas une, mais un ensemble de quatre buttes qui va être érigé, dans le cadre d’un projet conçu avec le CPIE de la Chaîne des Terrils et le cabinet Odile Guerrier. « Nous avons un espace de 2 hectares à aménager. La butte déjà existante rue Roger Salengro sera prolongée jusqu’au giratoire de la D165E, grâce aux terres que nous avions stockées au début du chantier. Nous allons aussi créer un cheminement piéton et une piste cyclable sur 500 mètres linéaires ».
Ce nouvel aménagement a plusieurs fonctions : créer un écran, assurer une continuité visuelle et améliorer la mobilité des salariés et riverains en créant de nouvelles pistes cyclables. Le SIZIAF a également travaillé sur une valeur ajoutée écologique. « Nous allons créer toute une palette végétale avec des arbres fruitiers, des essences locales de fleurs, buissons et arbustes… pour avoir un habitat approprié aux espèces présentes sur le Parc. Et au-delà du végétal, plusieurs mares temporaires ou non, avec une alimentation naturelle seront constituées », résume Arnaud Lecourieux.
Dans la logique que s’est imposée le Parc depuis plusieurs années, l’idée consiste à aller plus loin qu’un simple aménagement pour inciter les riverains et les salariés à se l’approprier et faire en sorte qu’il devienne un vrai atout pour le Parc.
25 ANS AU SERVICE DU SIZIAF
Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et d’un DESS de gestion des entreprises, Vianney Leveugle a fait ses armes en tant que chargé de développement économique auprès de différentes structures avant de rejoindre le SIZIAF en 1994. Il y a pris en charge l’aménagement du Parc. Après avoir fait ses preuves, Vianney a eu l’opportunité de prendre la direction du syndicat intercommunal près le départ de Monsieur Guy PRUVOST. « J’ai eu la chance de travailler pendant 25 ans, efficacement et intelligemment, grâce à une très bonne équipe et la confiance des élus », a-t-il conclu. De cette chance, est né un Parc remarqué et remarquable…
AVEC A SA TÊTE JOHANNE VITSE, LE SIZIAF SE RÉORGANISE
Vianney Leveugle ayant quitté la direction du Siziaf pour relever un nouveau challenge professionnel au sein de la Mutuelle Apréva. C’est Johanne Viste qui prend la relève et réorganise le SIZIAF en accueillant notamment, le 2 septembre, Andy Coget en tant que responsable environnement et communication.
C’est un changement dans la continuité au sein du Siziaf, Johanne Vitse qui occupait depuis 15 ans les fonctions de directrice adjointe a naturellement été pressentie pour reprendre la direction de la structure suite au départ de Vianney Leveugle et a relevé le challenge. « Cela faisait une année que Vianney avait annoncé son départ et que nous nous y préparions. Le président a validé la nouvelle organisation et autorisé l’embauche d’un salarié supplémentaire dans la mesure où un vaste chantier nous attend : la mutation de nombreux hectares suite au compactage de Française de Mécanique», souligne-t-elle.
Johanne Vitse aura dorénavant en charge l’accueil et l’accompagnement des entreprises. Arnaud Lecourieux en charge des travaux et de toute la partie environnementale, devient directeur adjoint et chef de projet « Compactage de FM ». Pour le remplacer, c’est Andy Coget qui a été recruté, « il aura en charge le management environnemental du Parc mais aussi la communication, notamment vers, avec et entre les entreprises ».
VOIRIE, AMÉNAGEMENTS ET BIODIVERSITÉ
Pour desservir la nouvelle plateforme logistique Carrefour et les treize autres hectares de terrains qui seront prochainement commercialisés, le SIZIAF a réalisé un accès depuis l’avenue de Sofia, un giratoire et une série d’aménagements.
Le syndicat mixte a réalisé une nouvelle voirie, baptisée « rue de Prague » pour donner accès à la plateforme logistique Carrefour. Elle devrait entrer en service prochainement. « L’accès se fait par la rue de Prague depuis l’avenue de Sofia. Elle débouche sur un giratoire qui permet l’accès au bâtiment Carrefour et aux 13 hectares restant encore à commercialiser », explique Arnaud Lecourieux, en charge de ce dossier.
Fidèle à la politique qu’il a mise en place sur le Parc depuis plusieurs années, Le SIZIAF a une fois encore travaillé de manière globale et pris en compte les paramètres de mobilité et d’environnement. En plus de la voirie adaptée aux véhicules légers et aux poids lourds, une piste cyclable et un cheminement en mode doux ont été aménagés. Ils se poursuivent jusqu’au chemin de halage.
Par ailleurs, dans un souci de préservation de l’environnement et de la biodiversité sur cette frange Est du parc, il a été décidé de mettre place un système d’évacuation des eaux de 4 800 mètres cubes. En escalier et parfaitement intégré au paysage, le bassin a fait l’objet d’une végétalisation spécifique. « Nous avons planté quelques espèces d’arbres mais l’idée est maintenant de laisser la nature reprendre sa place toute seule », poursuit le responsable de l’aménagement et de l’environnement.
La volonté a également été de renforcer la trame verte et bleue et le corridor écologique qui permet de relier les espaces verts de Wingles et le marais de Cambrin.
Alors certes, tous ces aménagements ont un coût qui s’élève pour cette opération à un peu plus d’1,2 million d’euros, mais l’objectif est de proposer des aménagements durables, parfaitement intégrés à l’environnement et qui préservent la biodiversité.
LE PARC TERRITOIRE D’INDUSTRIE
La communauté d’agglomération de Béthune- Bruay, Artois Lys Romane a été sélectionnée parmi les 136 territoires qui vont entrer en phase de déploiement du dispositif « Territoire d’industrie ». L’initiative « Territoires d’industrie » a été annoncée, fin 2018, par le Premier ministre à l’occasion du Conseil national de l’industrie. Avec ce label, la volonté du gouvernement est de mettre l’accent sur l’industrialisation des territoires. L’objectif est de réunir l’ensemble des pouvoirs publics et les acteurs industriels afin de mettre en place des actions concrètes. Le SIZIAF, en partenariat avec la CABBALR, est inscrit dans ce dispositif pour créer une dynamique autour du compactage de Française de mécanique qui touche 90 hectares. « Le dispositif s’articule autour de 4 axes : le recrutement, l’innovation, la simplification et l’attractivité », note Johanne Vitse, directrice du SIZIAF.
L’INDUSTRIE TOUJOURS AU CŒUR DU PARC
Si, depuis un an, des bâtiments géants sortent de terre pour accueillir des activités logistiques à valeur ajoutée, le Parc des Industries Artois Flandres reste avant tout un parc industriel qui continue à se développer.
Avec la création du Prologis Park qui accueille déjà Colissimo et Geodis ou encore l’arrivée prochaine de Carrefour, le Parc des industries Artois Flandres a effectué un virage stratégique avec l’implantation d’imposants bâtiments logistiques de plusieurs milliers de mètres carrés.
Les plus pessimistes diront que c’est un signe d’un déclin de l’industrie, les autres parleront d’une opportunité pour créer des emplois durables dans une société en pleine mutation.
Le SIZIAF préfère parler de diversification en avançant quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes. « Actuellement, sur ses 460 hectares, le Parc compte 70 hectares d’activité logistiques (80 hectares lorsque tous les projets seront achevés). Ce sont donc un peu plus de 380 hectares, 80 %, qui sont réservés au développement des activités industrielles ou de service à l’industrie », souligne Johanne Vitse, directrice adjointe du syndicat mixte en charge de la gestion du Parc.
Le Parc reste donc avant tout un parc industriel au cœur duquel, les entreprises se développent plutôt bien voire très bien, innovent et créent de l’emploi. Pour preuve, de nouveaux chantiers fleurissent un peu partout sur le Parc. « Il y a une dynamique particulièrement intéressante actuellement. De nouvelles entreprises viennent s’établir sur notre Parc et, dans le même temps, nous assistons à une expansion des entreprises installées à Douvrin et Billy-Berclau depuis plusieurs décennies », poursuit la directrice du SIZIAF.
L’industrie en bonne forme.
Les raisons de cette dynamique sont multiples mais avant tout conjoncturelles. Exit la crise qui a touché toute l’économie française en 2008 et qui a eu de lourdes conséquences sur les entreprises industrielles avec une réduction des effectifs, une baisse de la production et surtout une baisse des prix. « Nous sommes revenus à des niveaux de prix d’avant crise, la tendance est bonne et nos carnets de commandes sont pleins », attestent plusieurs industriels du Parc. Profitant de ce contexte favorable et se projetant sur les dix à quinze années à venir, les entrepreneurs du Parc n’hésitent donc pas à investir dans des locaux plus grands, à embaucher du personnel pour répondre à une demande en forte hausse et se préparer à relever de nouveaux défis.
Une visibilité qui donne des ailes.
Bertrand Delzenne, dirigeant de l’entreprise éponyme explique « notre cœur de métier, c’est l’industrie automobile, nous avons tissé des liens particuliers avec les donneurs d’ordre et sommes aujourd’hui, un fournisseur de rang un. Nous travaillons actuellement sur des marchés ayant une durée de vie de plus de dix ans et parfois même sur du plus long terme. Cela fait donc sens d’investir pour s’agrandir et moderniser notre outil de production ».
La société Delzen disposait d’une réserve foncière qu’elle va utiliser pour construire, dans les mois à venir, un bâtiment à énergie positive qui produira un tiers de l’énergie consommée par son activité. « Il s’agit d’un investissement de plusieurs millions d’euros qui nous permettra de gagner en performance et donc répondre à de nouvelles opportunités de marché ».
D’autres entreprises sont dans la même dynamique. Citons Aquarèse, spécialiste de la découpe jet d’eau et de différents procédés à Ultra Haute- Pression (UHP) qui a été la première à faire construire un nouveau bâtiment (9 000 m²) complètement adapté à ses besoins mais aussi :
- Proferm, fabricant de menuiseries, portes et fenêtres en PVC et aluminium qui ne cesse de progresser. L’extension de son bâtiment (2 882 m²) sera plus spécifiquement dédiée à la logistique et permettra une amélioration des flux au sein de la zone de production qui elle aussi se trouvera agrandie.
- Sefar-Fyltis, Spécialiste du tissu monofilament. L’entreprise, qui se développe et doit s’automatiser, a fait construire une extension de 1 000 m2
- Prysmian, Top 5 des usines de production de fibres optiques dans le monde. D’ici quelques mois, une nouvelle tour de fibrage avec 6 nouvelles fibreuses et un poste de transformation électrique directement alimenté par le réseau THT de RTE seront opérationnels.
- Métaux Détail Service (MDS), entreprise spécialisée dans le négoce et la découpe de métaux (non-ferreux, inox, aciers) et plastiques. Avec une activité en pleine croissance, MDS manquait de place. Luc Bochynski, son dirigeant, a pris la décision de faire construire un nouveau bâtiment de 900 m2 à côté du bâtiment Alurol.
À la clé de ses différents investissements qui s’élèvent au total à plusieurs millions d’euros, des entreprises industrielles toujours plus performantes, des embauches sur le bassin local de population et surtout une attractivité accrue pour le territoire et ses entreprises.
Une situation privilégiée.
À 20 minutes de Lille, à proximité immédiate des grands axes de communication, le Parc bénéficie depuis toujours d’une situation géographique particulièrement intéressante. Un atout qui ne cesse de peser dans la balance lorsque des entreprises cherchent à s’implanter non loin de la métropole lilloise. Patrick Dargent se souvient, « lorsque j’ai créé Aquarèse, j’avais le choix entre m’implanter dans le sud ou m’établir dans le Béthunois… J’ai finalement choisi le Parc des Industries Artois Flandres pour sa proximité avec les grands axes de communication, mais aussi grâce à l’implication de l’ensemble des institutions publiques pour attirer des investisseurs. »
Aujourd’hui, après plus de 15 ans de management environnemental, le parc est toujours plus attrayant. De surcroît, il est implanté au cœur d’une zone densément peuplée, ce qui facilite le pourvoi des besoins en main-d’œuvre.
« Cela fait désormais sens d’investir pour s’agrandir et se moderniser »
ENQUETE ENVIRONNEMENTALE UNIQUE
Une enquête environnementale unique est lancée pour 33 jours consécutifs du 19 Août 2019 au 20 Septembre 2019 concernant la demande d’autorisation d’exploitation ainsi que le permis de construire en vue de la construction du DC3 pour un projet d’exploitation d’un entrepôt logistique par la Société PROLOGIS FRANCE LXXXVIII EURL sur la commune de Douvrin.
Lien : www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/ICPE-AUTORISATION
LE PARC ENCORE PLUS ACCESSIBLE
La facilitation de la mobilité des salariés est un point clé pour les entreprises qui recrutent.
La gare de La Bassée est un point d’arrivée stratégique pour les personnels venant de Lille ou de Béthune. Depuis plusieurs années, le Syndicat Mixte des Transports Artois Gohelle a mis en place, en lien avec la gare de La Bassée, un transport en commun dédié au Parc des industries. 4 horaires sont proposés le matin ainsi que 4 horaires l’après-midi en lien avec les horaires de train. En moyenne une dizaine de salariés utilisent ce service chaque jour. Il a été optimisé depuis le 1er avril pour y apporter davantage de souplesse. En effet, les salariés peuvent désormais réserver leur trajet : la navette optimise ainsi ses temps de transport en fonction du nombre de réservations. Le bus de 50 places a été remplacé par une navette de 20 places baptisée « Chronopro » correspondant mieux au besoin pour ce type de transport. Pour réserver la navette, il suffit de se connecter au service et d’émettre une demande au minimum 30 minutes avant l’heure de prise en charge souhaitée.
Chronopro :
L’application gratuite est disponible pour les smartphones Android et iOS. Les personnes ne possédant pas de smartphone pourront quant à elles appeler la centrale de réservation TADAO ou se présenter directement au chauffeur.
Contact : SMTAG – 03 21 08 06 36
UN GIRATOIRE ET UNE VOIRIE LOURDE POUR PROLOGIS PARK !
Le Syndicat mixte a investi 1,8 million d’euros dans une nouvelle voirie dite lourde. Un accès spécifique pour les poids lourds avec des bordures chasse-roues et sans cheminement piéton baptisé rue de Bruxelles a été créé pour desservir l’entrepôt de La Poste et le Prologis Parc. Il est connecté au boulevard Ouest par l’intermédiaire d’un giratoire.
Ce chantier a été réalisé en un délai record. Les travaux ayant démarré en août 2018, pour une mise en service fin décembre, le tout avec un minimum de perturbations pour la circulation qui a été alternée le temps des travaux. Notons également que les fonds de routes ont été réalisés avec les bétons concassés provenant de la déconstruction du bâtiment Filartois.
ENVIRONNEMENT, CROISSANCE DURABLE : LE SIZIAF POURSUIT SON ENGAGEMENT !
La qualité paysagère et architecturale du Parc des Industries Artois-Flandres est une priorité affichée par le SIZIAF (Syndicat Mixte du Parc des Industries Artois Flandres). Et les entreprises jouent un rôle prépondérant.
Pour contribuer à cet enjeu partagé, le SIZIAF a mis en place des conseils personnalisés aux porteurs de projets souhaitant s’implanter sur le site, ainsi qu’aux propriétaires existants réalisant des travaux, en amont de leurs autorisations d’urbanisme.
Ainsi, depuis plus de 10 ans, le CAUE apporte une assistance architecturale et urbanistique pour la qualité des aménagements et des constructions neuves, dans le cadre d’une convention de partenariat, renouvelée en ce début d’année pour une période de 3 ans.
Cette mission d’accompagnement du CAUE du Pas-de-Calais, pour l’approche architecturale et urbaine est complétée par des préconisations pour les aménagements extérieurs, confiée à une agence de paysage.
Les conseils prennent en compte les projets dans leur contexte plus large, afin de favoriser leur insertion : insertion par rapport au paysage, au milieu, puis à l’environnement plus proche, bâti et non bâti. Le regard du CAUE porte enfin sur le projet à l’échelle de la parcelle, puis la construction en elle-même. (article issue de la revue du CAUE : Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement)
IL Y A FAIT SON NID
En 2016, un diagnostic faune/flore réalisé dans le cadre de la déconstruction de Filartois, avait permis de découvrir un nid de faucons crécerelles. Afin de compenser la perte de l’habitat de nidification, l’Etablissement Public Foncier avait alors financé et confié au CPIE « la Chaine des Terrils » l’installation de 3 nichoirs de substitution. Bonne nouvelle : en décembre, le suivi régulier, a permis de confirmer l’occupation de l’un d’eux par le rapace !
LA PASSERELLE DU BLANC BALLOT A NOUVEAU ACCESSIBLE
Depuis cet été, après plusieurs mois de travaux prolongés, l’accès à passerelle Blanc Ballot, à la jonction du Boulevard Nord et de Salomé, est désormais possible. Propriété de la Métropole Européenne de Lille, cet équipement permet de relier le Parc des Industries Artois-Flandres aux communes nordistes voisines par les modes de transports doux (vélos et piétons).
Travaux boulevard Ouest – Entrée du Prologis Park
Le SIZIAF réalise une voirie pour desservir les parcelles du Prologis Park. Cette voirie rejoindra le boulevard Ouest par la création d’un nouveau giratoire.
Les travaux vont démarrer à compter du 8 octobre 2018 (voir plan de situation des travaux ci-dessus).
Ils se feront sous alternat de circulation en demi-chaussée du 11 octobre 2018 au 14 décembre 2018 au plus tard.
La première phase de ces travaux consistant à la réalisation des terrassements généraux, le passage des réseaux, la réalisation de la couche de forme et la réalisation de la première couche de base en grave bitume se déroulera du 11 octobre au 16 novembre 2018. Cette dernière constitue le gros des travaux. Elle est détaillée, séquencée dans le document PDF ci-joint (phasage giratoire).
A compter du lundi 19 Novembre jusqu’au 14 décembre 2018, les travaux se feront toujours par alternat de circulation mais dans de meilleures conditions.
Les portions de voie sous demi-chaussée seront plus petites. La première couche de grave bitume étant réalisée, les véhicules circuleront sans soucis sur cette grave bitume. Cette dernière phase consistera à la réalisation de la deuxième couche de grave bitume, la réalisation de la borduration, des îlots et la réalisation de la couche de surface en enrobé.
VERS MOINS DE POLLUTION LUMINEUSE SUR LE PARC
Véritable fléau environnemental, les émissions de lumière nocturnes ont de lourdes conséquences sur le développement des écosystèmes et entraînent un gaspillage énergétique important. De nouvelles mesures sont ainsi prises sur le Parc.
Tout d’abord, un corridor écologique est en cours d’aménagement le long du Canal d’Aire, au Nord du Parc des industries Artois-Flandres. Ce corridor s’appuyant sur des secteurs d’ores et déjà aménagés et d’autres restant à créer, il sera composé de boisements, prairies, zones humides (bassins et fossés), ainsi que des haies, dans le but d’apporter une continuité naturelle facilitant le déplacement et le développement de toutes les espèces diurnes et nocturnes présentes sur le Parc. Pour cela, il convient de réduire au maximum la lumière artificielle apportée par les candélabres la nuit. C’est pourquoi le SIZIAF a décidé de procéder à l’extinction des candélabres le long du boulevard Nord. Des panneaux de sensibilisation seront prochainement installés pour annoncer la démarche aux usagers de ce boulevard.
De plus, afin de limiter la pollution lumineuse sur le Parc, le SIZIAF expérimentera bientôt l’éclairage LED à détection de présence sur le Parc Tertiaire Est, en particulier sur la future rue de Varsovie, bordant le bâtiment ALUROL. Si un seuil d’éclairage minimal pourra être maintenu, il fera là bel et bien nuit entre 22h et 6h. Seul le passage d’une voiture ou d’un piéton dans un rayon de 6 à 9 m déclencheront le système lumineux, avec une temporisation de 10 secondes par mât. Leur installation est prévue dans le courant de l’été.
LA DÉFINITION DES ZONES FRANCHES SUR NOTRE TERRITOIRE
Entrepreneurs du Parc, vous vous interrogez sur les régimes d’exonération des zones franches sur le bassin minier ? Le SIZIAF vous répond.
Selon le nouveau régime d’exonération dans les Bassins Urbains à Dynamiser (BUD), publié en décembre 2017, 150 communes des Hauts-de-France sont considérées comme zones franches, avec un classement établi par arrêté. Ainsi, sur le Parc des industries Artois- Flandres, la commune de Douvrin est considérée comme telle, à l’inverse de Billy-Berclau.
Sont ainsi concernées les PME créées entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020, exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale, respectant un certain nombre de critères salariaux (de moins de 250 employés), financiers (moins de 50 M€ de CA ou bilan total inférieur à 43 M€), économiques (ex: ne pas être détenu, directement ou indirectement, pour plus de 50% du capital par d’autres sociétés ; obligation de création d’une activité, à l’inverse de toute reprise, transfert, concentration, extension ou restructuration d’activités préexistantes…) et sociales (50% de l’effectif salarié résident au sein du BUD).
Contact : SIE de Béthune – 03 21 63 10 32
Un nouveau giratoire sur la RD 165E
Les travaux en maîtrise d’ouvrage, délégués par le Département au SIZIAF (avec une subvention pour leur réalisation), débuteront en mars pour se terminer en juin.
Devos Vandenhove reçoit les Chefs d’entreprises du Parc des Industries Artois-Flandres
Le 29 novembre dernier se tenait l’ultime réunion des Chefs d’entreprises du Parc des Industries Artois-Flandres de l’année 2017. A cette occasion, l’entreprise Devos Vandenhove recevait quelques 30 représentants d’entreprises. Après une présentation riche et dynamique des nouveaux locaux et de l’activité du Groupe par ses membres dirigeants, les Chefs d’entreprises présents ont pu découvrir les projets de développement du Parc, avec l’arrivée de grands projets logistiques, l’aménagement de nouveaux terrains dans le cadre de la reconversion d’une partie du site de la FM et le lancement du Parc tertiaire Est, voué à l’accueil de PME de proximité. Un cocktail dînatoire permettait de clôturer la soirée en toute convivialité.
La passerelle blanc Ballot se refait une beauté
Faisant la jonction entre le Boulevard Nord et Salomé, la passerelle piétonne Blanc Ballot – propriété de la MEL – est actuellement en cours de rénovation.
Assurés par l’entreprise Escaut Génie Civil (Lourches), les travaux ont débuté à la fin du mois d’août. L’accès de la passerelle est interdit jusqu’à la fin des travaux, prévue le 31 décembre 2017.