Posté le 13 octobre 2020
Pour PSA DOUVRIN, l’innovaton se doit d’être participative et ouverte
Entreprise

Les nouvelles exigences environnementales et le renforcement de la concurrence internationale poussent le groupe PSA à optimiser ses process pour gagner en compétitivité et améliorer ses compétences. « On ne peut plus mettre 4 à 5 ans pour déployer une nouvelle technologie. », explique Vincent Beauchot, Responsable Technique chez PSA et porteur de la démarche.
PSA pourrait investir dans la recherche en innovation en faisant cavalier seul, mais cela ne présente que peu d’intérêt. « La notion de réseau est au cœur de notre démarche. Le but est d’avoir une autre approche sur une problématique de terrain en utilisant l’expertise locale, et de s’ouvrir sur le biotope très riche du bassin industriel. » Car le cœur du projet Cellule open innovation est de mettre en commun des compétences afin d’améliorer la performance en explorant davantage de pistes. Cette démarche permettra de créer de l’activité de production sur les gros sites porteurs d’emploi. « Nous recherchons actuellement des partenaires industriels souhaitant bénéficier de ce projet en se lançant avec nous dans l’aventure. »
Concernant la forme, il s’agit d’une petite cellule autonome, « à taille humaine ». Les locaux s’étendent sur 450 m², avec une partie bureau pour la recherche et le travail en équipe. L’autre partie, un plateau modulaire, est un atelier qui permet de tester des solutions ou des prototypes.
Les projets durent environ 3 mois, avec un budget autour de 30 000€ pour limiter les risques. Les offreurs de solution, professionnels de différents horizons, sont mis à disposition par des PME, start-up ou l’un des partenaires, mais ils sont alors rémunérés par la cellule open innovation sur cette période. Ces innovateurs travaillent en même temps sur différents sujets, ce qui génère une émulation et de l’intelligence collective. Les solutions qui émergeront seront partagées, et seront soit des innovations techniques pures, soit des briques techno non encore industrialisées chez les partenaires. Le défi pourra aussi consister à rendre moins cher des solutions techniques existantes.
« Nous allons mettre en place des cycles thématiques par période de 3 ans et nous travaillerons avec un doctorant, ce qui permettra d’alimenter le travail de recherche dans le domaine concerné. Notre but est aussi de transférer les compétences et de créer une connexion entre monde académique et industriel. Pour que ce soit vertueux, chacun doit s’y retrouver. » précise Guillaume LEGUEIL qui animera la cellule dans quelques semaines.
3 autres cellules devraient voir le jour en 2021 sous l’impulsion de PSA à Caen, Mulhouse et Poissy. Le fonctionnement sera identique, mais avec d’autres industriels partenaires. L’objectif est d’atteindre 10 cellules d’ici 5 ans. « L’idéal serait une cellule par bassin industriel et de créer un réseau ! »

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