Leader français sur son marché, CRÉATIQUE TECHNOLOGIE conçoit, fabrique, installe et assure le service après-vente de connecteurs industriels permettant de contrôler la bonne fonctionnalité des organes et sous-ensembles de l’automobile, du véhicule industriel, du rail et de l’aéronautique. Si l’année 2021 n’a pas été de tout repos, son bilan est plus que positif, selon Eric Poyeton. Le groupe a réalisé le meilleur chiffre d’affaires de son histoire, effaçant 2020, annus horribilis de pandémie. Et sa filiale bretonne dont l’activité est centrée sur l’ingénierie, la fabrication, la mise en service et la maintenance de cartes électroniques et de bancs de tests dédiés à l’ensemble de l’industrie a, pour la première fois depuis sa création en 2016, atteint l’équilibre d’exploitation.
Pendant cette première année sous la direction d’Eric Poyeton et de son associé Bertrand Vidal, plusieurs importants chantiers ont pu être menés grâce notamment à l’adhésion quasi-immédiate des équipes en place qui ont répondu avec enthousiasme aux différentes sollicitations permettant de créer une dynamique positive mettant à profit 100% des énergies.
Un premier chantier orienté organisation humaine et management a consisté à remettre à plat la façon de travailler ensemble. Un comité de management se réunissant mensuellement a été mis en place de même qu’une réunion d’information trimestrielle réunissant l’ensemble des salariés. Au quotidien, c’est un « Top 15 » qui réunit tous les managers pendant 15 minutes (debout) pour faire le tour des sujets à traiter. Parallèlement, le « bien vivre en entreprise » a été conforté par un élargissement de la possibilité de télétravailler mais aussi la mise à disposition d’une table de ping-pong, de tables extérieures pour déjeuner ou encore d’un « bout de terrain » pour cultiver un potager. Enfin, cinq embauches ont été réalisées soit 10% de l’effectif pour soutenir l’activité et les projets dont deux aux 2 extrêmes de la pyramide des âges : une jeune diplômée ingénieur en électronique et un cadre de 59 ans.
Le deuxième chantier qui a été soutenu par l’appel à projet France Relance 2 a permis d’investir et mettre en place des imprimantes 3D qui permettent de créer des pièces pour l’automobile, impossibles à usiner.
Troisième chantier qui a mobilisé 20 des 50 salariés de Créatique Technologies : le lean management. Ils ont consacré 10% de leur temps pendant 3 mois pour cartographier l’ensemble des flux et s’interroger sur la façon de les optimiser. Des premières conclusions ont été mises en place dès l’été 2021 et notamment, une très importante qui a consisté à désinvestir une machine trop coûteuse (bien que récente) pour en racheter une plus compacte et appropriée.
Enfin, le quatrième chantier poursuit l’axe stratégique d’une diversification visant à répondre à l’ensemble des besoins des véhicules électriques. C’est ainsi que Créatique Technologies est désormais revendeur et installateur de bornes électriques fabriquées par une PME française.
Au terme de leur premier exercice en commun, les deux associés ont néanmoins fait le constat que les talents marketing de Bertrand Vidal étaient sous-exploités dans une entreprise telle que Créatique Group où ingénierie technico-commerciale et lean management sont plus essentiels. D’un commun accord, ils ont donc décidé que seul Eric Poyeton poursuivrait l’aventure.
Pour les années à venir, Eric Poyeton ne manque pas d’ambitions. L’une d’elle : conquérir les « gigafactories » des batteries qui s’implantent en Hauts-de-France : ACC, son voisin, mais aussi AESC Envision à Douai ou encore Verkor à Dunkerque. Plusieurs produits peuvent être envisagés : des bancs de tests permettant d’accélérer en laboratoire le vieillissement des batteries, l’outillage en contact avec les cellules des batteries leur permettant d’apprendre à se charger et décharger de façon optimisée… Pour soutenir la croissance prévue, un nouvel ERP va d’ailleurs être mis en place.
Quand on interroge Eric Poyeton sur son plus grand bonheur à l’issue de cette première année à la tête de Créatique Group, la réponse fuse : « La qualité et le professionnalisme des équipes et leur capacité à écouter, à intégrer le changement et à être force de proposition. Grâce à la dynamique mise en place, on a pu effacer la descente aux enfers de 2020 ». Mais il avoue d’autres satisfactions : l’écosystème automobile des Hauts-de-France et l’association ARIA qui le soutient mais aussi l’implantation sur le Parc des industries Artois Flandres doté d’un syndicat mixte, particulièrement actif et aidant (du prêt de salle au projet immobilier en passant par les mises en relation). Des supports bienvenus dans ces temps incertains où la crise géopolitique succède à la pandémie ! La guerre en Ukraine vient d’impacter Créatique Group dont la filiale bretonne avait signé un important contrat avec… la Russie. La vie de chef d’entreprise n’est décidément pas un long fleuve tranquille !
Présent en Hauts-de-France et en Bretagne, Créatique Group emploie plus de 75 salariés. Son CA 2021 est de 7,5 M€.
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